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Traitement

La détection du ganglion sentinelle

La détection du ganglion sentinelle, pour quoi faire ?

La scintigraphie du ganglion sentinelle est un examen pratiqué avant l’intervention chirurgicale du sein. Elle permet de localiser le ou les ganglions que le chirurgien devra enlever lors de l’opération afin de déterminer s’il y a eu propagation ou non de la maladie vers les ganglions lymphatiques de l’aisselle. 
La scintigraphie est généralement pratiquée la veille ou le matin de l’opération, dans un service de médecine nucléaire. Elle passe par l’injection d’une faible quantité de produit radioactif dans le sein, au niveau de l’aréole ou en périphérie de la lésion. Ce produit diffuse ensuite via les canaux lymphatiques, jusqu’aux ganglions appelés ganglions sentinelles qui sont les premiers ganglions qui drainent le sein. 
Elle est souvent complétée, en salle d’opération, par une injection de colorant bleu (on parle de technique du bleu patenté). Cette injection provoque des urines bleues pendant 24h après l’opération et le sein conserve une trace bleutée pendant plusieurs semaines qui disparait spontanément.
Contrairement à une idée souvent répandue, la scintigraphie du ganglion sentinelle ne permet pas d’indiquer si le ganglion est malade ou sain. Elle indique uniquement où il se trouve.

Comment se déroule l’examen ?

L’examen est réalisé la veille ou le matin de l’intervention chirurgicale. Après avoir rempli son dossier administratif avec la secrétaire du service, la patiente est prise en charge par un médecin qui lui explique les modalités de l’examen et procède à l’injection du traceur. Après l’injection, il lui est demandé de masser son sein pendant 5 à 6 minutes. Un délai de 1 à 2 heures est nécessaire pour que le produit atteigne les ganglions de drainage du sein. Pendant ce laps de temps, la patiente est libre de quitter le service. Ce marquage reste valable pendant au moins 24 heures. 
Deux heures environ après l’injection du traceur, un manipulateur réalise une image scintigraphique de 3 à 4 minutes qui permet de localiser le ou les ganglions sentinelles. Puis le médecin repère sous caméra l’emplacement du ganglion, et réalise un marquage au feutre indélébile sur la peau (une croix) pour le localiser. On peut utiliser deux sortes de machines différentes pour réaliser les images. La première ressemble à un gros scanner et nécessite d’être allongée, les bras placés au-dessus de la tête. La seconde machine est plus petite et la patiente doit généralement se placer debout ou s’assoir devant l’appareil.

Comment bien préparer son examen ?

Il n’y a pas de contre-indication à la réalisation de cet examen en dehors d’une éventuelle grossesse ou d’un allaitement. Il convient donc d’indiquer au personnel une éventuelle grossesse. 
Il faut prendre avec soi la lettre ou l’ordonnance de son médecin, les documents ou le dossier remis par le chirurgien, ses résultats d’imagerie du sein (mammographie, IRM), sa carte vitale avec l’attestation de droits sur laquelle figure la déclaration du médecin traitant. 
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun. 

Des effets secondaires ?

Il n’y a pas d’allergie connue aux produits utilisés en médecine nucléaire. Les doses utilisées sont très faibles et n’entraînent pas de réaction de l’organisme. Le rayonnement est sans danger. Les seules contre-indications sont une grossesse éventuelle et l’allaitement. Si vous êtes enceinte ou pensez l’être, signalez-le au personnel du service. En outre, si vous avez un enfant en bas âge, évitez de le prendre dans vos bras pendant les quelques heures qui suivent l’examen. 

Des examens sont-ils remis à la patiente ?

Oui. La patiente repart du service avec les images, à moins que les résultats ne soient transmis directement au chirurgien en salle de bloc opératoire. 

Combien ça coûte ?

L’examen est pris en charge à 100 % par l’organisme de sécurité sociale, sous réserve de l’ouverture effective des droits (la carte vitale doit être à jour) et de la déclaration du médecin traitant auprès de cet organisme.

La scintigraphie osseuse

La scintigraphie osseuse pour quoi faire ?

La scintigraphie osseuse est une technique d’imagerie médicale qui permet d’analyser les tissus osseux des patientes pour s’assurer qu’ils ne sont pas touchés par des métastases. 

Elle s’effectue parfois en début de parcours, dans le cadre du bilan « d’extension », c’est-à-dire le bilan visant à vérifier que la maladie ne s’est pas étendue. 

Elle peut aussi être pratiquée ultérieurement, par exemple lors de l’apparition de douleur articulaire ou osseuse, ou pour suivre l’évolution de lésions osseuses connues. 

Concrètement, elle consiste à administrer un produit radioactif (qui se fixera sur le tissu osseux), puis d’en suivre la distribution dans l’organisme grâce à un détecteur nommé gamma caméra. 

Comment se déroule l’examen ?

L’examen se déroule en deux temps et dure environ 4 heures, dont 2 heures d’attente : 
– l’injection du produit en intraveineuse, avec dans certains cas, la réalisation d’images immédiatement après l’injection ; 
– la réalisation des images scintigraphiques pendant 15 à 25 minutes, 2 à 3 heures après l’injection (délai nécessaire pour que le traceur se concentre dans le tissu osseux). La machine utilisée ressemble à un gros scanner. Pendant l’examen, la patiente est allongée sur le dos, les bras placés le long du corps. A noter, durant l’attente entre l’injection et la réalisation des images, la patiente est invitée à boire 1 litre d’eau, à l’éliminer, et est libre de quitter le cabinet si elle le souhaite. 

Comment bien préparer son RDV ?

En apportant le jour de l’examen : 
. la lettre ou l’ordonnance du médecin ; 
. les derniers examens (radiographies, bilans sanguins, scanner, IRM) ou dernières scintigraphies ; 
. la carte vitale avec l’attestation de droits où figure la déclaration de médecin traitant ; 
. une grande bouteille d’eau. 
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun. 

Des effets secondaires ?

Il n’y a pas d’allergie connue aux produits utilisés en médecine nucléaire. Les doses de rayonnement utilisées sont très faibles, n’entraînent pas de réaction de l’organisme et ne présentent pas de danger. Les seules contre-indications sont une grossesse éventuelle et l’allaitement. Si vous êtes enceinte ou pensez l’être, signalez-le au personnel du service. En outre, si vous avez un enfant en bas âge, évitez de le prendre dans vos bras pendant les quelques heures qui suivent l’examen. 
Comme pour l’ensemble des examens de médecine nucléaire, li est recommandé de boire abondamment et d’uriner fréquemment.

Les résultats sont-ils remis à la patiente ?

Oui. A la fin de l’examen, un médecin nucléaire lui remet son dossier images et un compte rendu. 

Combien ça coûte ?

La scintigraphie osseuse coûte de 180 à 313 euros, en fonction des clichés réalisés. Dans la majorité des cas, l’examen est pris en charge à 100 % par l’organisme de sécurité sociale, sous réserve de l’ouverture effective des droits (la carte vitale doit être à jour) et de la déclaration du médecin traitant auprès de cet organisme. Dans certains cas, selon le type de clichés, vous aurez à régler le ticket modérateur qui sera remboursé par votre caisse complémentaire.

Le TEP-SCAN

Le TEP-SCAN pour quoi faire ?

Le TEP-SCAN (ou TEP FDG) permet de détecter des tumeurs de 8 mm ou plus et de mesurer leur intensité, leur gravité, leurs stade d’avancement. Il peut être pratiqué : 
– à des fins diagnostiques, dans le cadre du bilan d’extension (bilan visant à vérifier que la maladie ne s’est pas étendue à d’autres organes), du suivi ou de la surveillance ; 
– pour évaluer la réponse aux traitements. 

Concrètement, le TEP-SCAN consiste à étudier la consommation de sucre dans les différents tissus de l’organisme afin de déceler la présence éventuelle de cellules cancéreuses (les cellules tumorales étant plus consommatrices de glucose que les cellules normales). 

Le TEP-SCAN passe par l’injection d’un traceur radioactif (le glucose marqué au Fluor 18 : le FDG). 

Comment se déroule l’examen ?

Lors de son arrivée dans le service, la patiente est prise en charge par un manipulateur radio qui l’installe dans une salle d’examen. Elle est ensuite vue par un médecin avant que le manipulateur radio ne procède à la vérification de sa glycémie (taux de sucre dans le sang) et à l’injection du traceur (FDG). Après l’injection, elle reste au repos pendant une heure, avant que les images TEP ne soient réalisées (durée de l’enregistrement sous caméra TEP : environ 30 min). La machine utilisée ressemble à un gros scanner. Pendant l’examen, la patiente est allongée sur le dos, les bras positionnés en haut de la tête ou le long du corps. 
La durée totale de l’examen est d’environ 2 h 30.

Comment bien préparer son rendez-vous ?

En étant à jeun de 6 heures le jour de l’examen. Il est également demandé de boire abondamment de l’eau (sans rien rajouter) et de prendre vos médicaments habituels.

Si vous êtes diabétique

– Si votre diabète est traité par insuline, suivez votre traitement et votre régime alimentaire habituels (pas de jeûne). 
– Si votre diabète est traité par voie orale, on pourra vous demander d’arrêter certains médicaments la veille et vous devez respecter un jeûne de 6 h avant l’examen. Prévoyez une collation pour l’après examen. 

Pensez également à apporter le jour de l’examen : 
– les derniers examens médicaux réalisés; 
– la carte vitale, l’attestation de droits sécurité sociale, la carte de mutuelle et une pièce d’identité.

Des effets secondaires ?

L’injection intraveineuse est indolore, aucune allergie n’est connue à ce jour. Les doses de rayonnement utilisées sont très faibles, n’entraînent pas de réaction de l’organisme et ne présentent pas de danger. Si vous avez un enfant en bas âge, évitez toutefois de le prendre dans vos bras pendant les quelques heures qui suivent l’examen. Comme pour l’ensemble des examens de médecine nucléaire, il est recommandé de boire abondamment et d’uriner fréquemment.

Les résultats sont-ils remis à la patiente ?

Non, ils sont transmis directement au médecin prescripteur. Le médecin nucléaire ne voit pas ou peu les patients après un TEP-Scan, car les risques d’irradiation pour le médecin qui voit 40 patients par semaine est trop important. 

Combien ça coûte ?

Le TEP-SCAN coûte 89 euros. Les honoraires du médecin sont à régler sur place, sauf si vous bénéficiez d’une prise en charge en ALD (affection de longue durée) ou de la CMU. 

La fraction d'éjection isotopique

La fraction d’éjection isotopique, pour quoi faire ?

Cet examen permet de surveiller la performance du cœur (fraction d’éjection isotopique). Il est généralement réalisé avant, pendant ou après la chimiothérapie, afin de surveiller les effets de certaines molécules de chimiothérapie sur le cœur. 

Concrètement, il consiste à injecter un produit radioactif (qui va se fixer sur les globules rouges), puis de suivre la contraction du cœur à l’aide d’un détecteur nommé « gamma caméra » et de l’enregistrement de l’électrocardiogramme. 

Concrètement, comment se passe l’examen ?

Après avoir été accueillie au secrétariat, la patiente est prise en charge par un manipulateur radio qui lui injecte deux produits en intraveineuse à environ 30 mn d’intervalle. A l’issue de la deuxième injection, les images scintigraphiques sont réalisées (8 à 10 minutes). La machine utilisée ressemble à un scanner. Pendant l’examen, la patiente est allongée sur le dos, les bras placés le long du corps. 

La durée totale de l’examen est d’environ 1 h 30. 

Comment bien préparer son examen ?

En prenant avec soi le jour de l’examen : 
. la lettre ou l’ordonnance du médecin, 
. la carte vitale avec l’attestation de droits sur laquelle figure la déclaration de médecin traitant. 
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun. 

Des effets secondaires ?

Cet examen n’est pas douloureux et il n’y a pas d’allergie connue aux produits utilisés en médecine nucléaire. Les doses de rayonnement utilisées sont très faibles, n’entraînent pas de réaction de l’organisme, et ne présentent pas de danger. Les seules contre-indications sont la grossesse et l’allaitement. Si vous êtes enceinte ou pensez pouvoir l’être, signalez-le au personnel du service. Si vous avez un enfant en bas âge, évitez de le prendre dans vos bras pendant les quelques heures qui suivent l’examen. 
Comme pour l’ensemble des examens de médecine nucléaire, il est recommandé de boire abondamment et d’uriner fréquemment.

Les résultats sont-ils remis à la patiente ?

Oui. A la fin de l’examen, un médecin lui donne les résultats et un compte rendu à remettre à son oncologue. 

Combien ça coûte ?

L’examen est pris en charge à 100 % par l’organisme de sécurité sociale, sous réserve de l’ouverture effective des droits (la carte vitale doit être à jour) et de la déclaration du médecin traitant après de cet organisme.

Pour toute question relative à votre situation personnelle, contactez votre assistante de parcours. Elle est là pour vous accompagner et vous orienter tout au long de votre parcours de soins.